Lundi Coteaux abandonnés par l’homme, La nature reprend ici ses droits, Où ils trouvent leur optimum, Arbres s’enracinent selon leur foi. Le sentier se monte à l’aise À travers terrasses et hameaux, Puis s’égare dans une falaise Animée de vifs passereaux. Près d’un lac, plus rien nous pèse, Nous sommes arrivés en haut, Mettons-nous à notre aise, Enlevons nos lourds godillots. Mais avant de piquer un somme, Mangeons à côté du grand bois, Partageons un morceau de tomme, De petites fraises des bois. De la Durance à la Biaysses, Tous les horizons sont beaux, Maintenant descendons en liesse, Passons par monts et par vaux. Belle journée, Dans ce décor montagnard et champêtre, De la montée, Vous aurez fait 550 mètres. Mardi Dans cette vallée ô combien naturelle, Quoi de plus normal de monter à Palluel, Randonnée classique mais incontournable, Si je veux vous être des plus agréables, Faudra que j’en re dessine certains contours, Pour vous surprendre et être original, Cette vallée en vaut vraiment le détour. C’est en effet une montagne peu banale, Où les écoliers allaient l’hiver en blouse, Dans la première école normale, Du petit village de Dormillouse. Faisons une pose, prenons une bière, Sur la terrasse, que de bien-être, Dans le fond de la vallée de Freissinières, Vous aurez fait 1000 mètres. Mercredi Au bruissement du torrent Que le sentier longe, À la vague du courant Que la mousse éponge, Larves de mouches et taons, Festin du cincle qui plonge Oubliez tous vos tourments, Partez dans les songes. Ici point de malaise Ni de mise en défaut, Rien que d’imposants mélèzes Et de vénérables Pins cembro, Qui aux pieds de verticales falaises, Abritent une ribambelle d’oiseaux, Pas de faucons kobez Mais plutôt des grimpereaux. Dans les pelouses alpines, Centaurées et myosotis, Orchidées, trolles, carlines, Et gentianes, fleurissent. Il fallait qu’un beau matin Nous passions dans ces montagnes, Habitées de quelques bouquetins Et leurs discrètes étagnes. Ils ont faillis disparaître, C’est le fait de nos ancêtres, Et pour les regarder paître, Vous avez fait 700 mètres. Jeudi Faites donc ce qui vous plait, C’est le jour de la grasse mat’, Allongez-vous dans un transat, Ou bien allez vous promener. À Monêtiers, il y a les bains, Il y a un grand lac à Embrun, Mont-Dauphin et Briançon, Fameuses excursions. Pour celles et ceux qui veulent marcher, Il reste de beaux sentiers, Accompagnés ou bien en liberté, Faites donc ce qui vous plait. Vendredi Au bout d’une piste sans fin, Mettons-nous vite en marche, À l’ombre légère des vieux pins, Aux allures de patriarche, Dans la traverse des pentes raides, D’une féerique et sèche pinède, Où le port des arbres en candélabre, Nous montre leurs cimes qui se délabrent. Au bois succède la pelouse alpine, Parée de mille couleurs, Qui aux pieds de vastes ravines, Nous révèle sa splendeur, Et c’est pour vous je l’imagine, De grands moments de bonheurs. Posons-nous au bord du lac, Tirons le repas du sac, Les pieds dans l’eau turquoise, Les gais marcheurs pavoisent. Grimpons encore avec orgueil, Sur des cols plus venteux, Jetons encore un œil, Sur ces paysages vertueux, Qui à nos pieds sont le seuil, De nos vœux les plus pieux. Sur ces terrains pentus, Sachez rester maître, Vous aurez parcouru, 750 mètres. Samedi À bas forêts et alpages, Il nous faut maintenant approcher la glace, En haut, fracas et orages, Où dans la lutte parfois la vie trépasse, Affrontons ces terribles glaciers Qu’ils soient noirs ou blancs. Allons, un peu de courage, Venez prendre sur le chemin votre place, Pour aller dans leurs parages, Suivez-moi et dans mon pas, laissez vos traces, Nul besoin de quitter le sentier, Pour voir cet écrin blanc. Si vous êtes montés avec rage, Cette longue journée vous délasse, Maintenant que vous êtes bien sage, Mettez-vous donc à la dédicace, Et couchez sur le dos d’un papier, Vos instants les plus troublants. À la dérive sur un radeau, Votre allure était piètre, À la balustre d’un paquebot, Dès lors, allure de bourgmestre, Au départ un simple matelot, Aujourd’hui nouveau quartier-maître, Pour vous hisser jusque tout là-haut, Vous avez bien fait 1000 mètres.
694€ par personne
en gîte ou hôtel, transport en véhicule 9 places.
7 départ(s)